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•Galerie 3+2 Paris
•Galerie 3+2 Paris
•Galerie Zunini. París
•Eros y el arte actual en España. Galeria Vandrés MADRID
•Galerie VERANNEMAN. Bruxelles.
•Galerie Erotic Art. Amberes
•LA PALOMA Galerie Vandrés MADRID
•Galeria SEN- MADRID
1973
•Galerie EROS. Milan.
1974
•Galerie Blaues Tor. Basel.
•Galerie ARTEMIS. BRUXELLES
•Galerie Embryo. Louvain
1979
•Galerie Onder de Toren. FURNES
•Galerie VERANNEMAN Kruishoutten
•Galerie Jan de Maere. Bruxelles.
•Galerie St Remy LIEGE
•Galerie IMAGES. PARIS
•Galerie "ALPHA" BRUXELLES
•Galerie le “Nombre d’or” -Belgium
•Fine Art Collection GAND
•Galerie Tetra. Wavre.
•Galerie ALPHA. BRUXELLES
•Fondation Veranneman KRUISHOUTTEN "Botero Roldan Gilioli."
•Galeria HELLER. MADRID
•Facultad de Bellas Artes. MADRID Colectiva Homenaje al Cubismo
•Galerie EMBRYO. Louvaine
•Exposicion en el Círculo Hispano-Germánico de BONN
•Galeria Laxewiro, VIGO
•Galeria Fauna's Madrid
•Galeria BARRONS Madrid
•Orgie en l’honneur de S. Dali - (Voir récit en Espagnol)
1970
1971
1975
1977
1978
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1998
1992
1996
1969
1926
Né à Nerva, Andalousie, Espagne
1947
Embarque clandestinement vers le Brésil
•Casino Espagnol de Tanger, Marrok
1949
1948
Premiers pas de peintre à Grenade
Embarque, à nouveau de façon clandestine, sur un bateau sans en connaître la destination. Il finit à Tanger
1951
•Avec un visa de l’Ambassade Française au Maroc, il voyage à Saint-Tropez, sur la Côte d’Azur, où il reste pendant une période avant de continuer son chemin vers Paris où il s’installera.
1956
1960
1965
•Il s’installe quelques mois à Madrid
•Il vit un an à Milan et un autre à Rome
•La ville de Bâle, en Suisse, est sa ville pendant un an
•La suivante ville qui l’accueille est Bruxelles. Ville dans laquelle, après Paris, il a passé le plus de temps.
•En 1988 il déménage de Bruxelles vers Madrid.
•Galerie Creuze, Paris
1957
•Salon de L’Art Libre, Paris
•Galeria Alvarez del Vayo. CARACAS. Venezuela
•Librería Inglesa. Paris
•Galerie Yvon Lambert. Paris
•Galerie A. de la Salle. VENCE
•Salon de la Jeune Peinture. Palais de Beaux Arts. Paris
•Galeria Gmurcinska. Colonia
•Galerie 3+2 Paris.
•Hommage a la Literature Française. Palais de Beaux Arts. Paris
•Galerie Argos- NANTES
1964
•Artistas Españoles Contemporáneos. "Spagna Libera". VENECIA FLORENCIA F.FERRARA RIMINI REGIO EMILIA.
•Salon de la Jeune Peintura. Palais des Beaux Arts, PARIS
•Galerie KERCHACHE. Paris.
•Galerie FRANÇOIS PETIT. Paris.
•"50 Ans de collage. " De Picasso a nos jours" MUSÉE DU LOUVRE. Paris.
1966
•Casa Raffaello. URBINO
•Galeria Europa. Berlin
•Galerie Sydow. FRANKFURT
•Galerie 3+2 Paris
•Salon de la Jeune Peinture. Palais de Beaux Arts. Paris
1967
• "Strange and scaring Pictures. Galerie 3+2 Paris
1968
•Galerie Znurcinska. Akte im 20 Jahrhundert. KÖLN.
•Galeria PIERO FEDELI. Milano.
1972
•Bienal de VENECIA
Extrait du Livre: "EL DESCENSO DEL AMAZONAS"
autobiographie de Modesto Roldán
« Comment étaient ces vers lumineux d’Antonio Machado? : “Mon enfance c’est le souvenir d’un patio de Séville, ou le citronnier fleurissait”. Je cite de mémoire.
Mon enfance eut lieu non loin de là. Dans la région de Río Tinto, dans un petit village appelé Nerva, dans la province Espagnole de Huelva, où deux pauvres familles d’immigrés, une qui venait de Séville et l’autre de Badajoz ont conflué. La famille andalouse, amenait une petite fille et celle d’Extremadura une grande famille de cinq enfants.
Parmi lesquels, mon père.
Fruit de cette rencontre et en ces lieux je suis né, vingt ans plus tard.
Ma mère était une belle et intelligente femme, grande et raffinée, elle avait un langage fluide qui dans cette classe sociale était plutôt rare. Elle a été mon premier amour et je ne l’ai toujours pas oubliée.
Il est indispensable que je raconte comment j’ai vécu mon enfance, entre huit et douze ans, car cet intervalle de temps est le plus intense et long de la vie d’un homme et détermine et configure son tempérament affectif et de comportement jusqu’à la fin de ses jours.
Ma mère était couturière, je veux dire qu’elle habillait de façon élégante et distinguée les dames du village. Notre maison était un atelier où des jeunes filles travaillaient, chantaient et riaient de bon cœur. Je m’en souviens comme d’un harem oriental ou plutôt comme le plus beau des tableaux d’Ingres qui s’appelle « Le bain Turc ». C’est évident que ce souvenir, comme il était agréable, multiplie les émotions de ce gamin de 10 ans. Flashs de lumière que le hasard d’un courant d’air faisait déplacer les rideaux et matérialisait les formes d’une peinture aveuglante, où apparaissait de façon fugace une épaule robuste, le début d’un sein de nacre, des cuisses blanches ou rouges qui, immédiatement après restaient suspendus dans la pénombre et enregistrés dans le cortex de façon indélébile.
À cet âge là, j’étais un astucieux et précoce “voyeur”, toujours à l’affut de ces surprenantes et merveilleuses scènes.
Le fait d’avoir l’intuition que certaines d’entre elles n’étaient pas si fortuites que ça, ne faisait que rajouter du piquant à la situation, dans laquelle et pour combler mon bonheur, je passais du stade de la contemplation à celui du rêve. Et ces moments ont été tellement agréables qu’heureusement qu’ils persistent dans la mémoire jusqu’aux derniers jours de nos vies.
Nous sommes faits du même matériel que celui avec qui on fabrique nos rêves. C’est un grand poète espagnol qui l’a dit, et je n’invente donc rien.
Ici les sources du narrateur. Les autres, celles qui rendent possible la réalisation sont aléatoires, dépendent du hasard et de la nécessité.
J’ai fui l’Espagne, où l’on me refusait un passeport, et après plusieurs avatars, entre autres un passage par une prison du Brésil et une autre de Santa Cruz de Tenerife de laquelle je suis sorti miraculeusement en vie, je suis arrivé à Paris en provenance de Tanger.
La France en général, et Paris plus particulièrement, sont pour moi ma patrie la plus aimée. Cette culture, ces gens coïncidaient exactement avec mes désirs. Pour un jeune de quelques 20 ans qui avait lu, en traduction, une bonne partie des classiques français, parmi lesquels Victor Hugo, Alexandre Dumas, Zola, Maupassant, Flaubert, etc., c’était le monde rêvé sortant des ténèbres du national catholicisme qui, à cette époque, étouffait l’Espagne.
Moi je n’avais alors aucune vocation de peintre. Mon rêve c’était d’écrire. Je considérais, et je continu de considérer la littérature comme la fonction la plus noble et élevée de l’être humain. Mais le libre arbitre n’existe pas, c’est une fausse croyance de plus parmi tant d’autres, j’ai essayé le monde de la peinture, les icones qu’il fallait comme le potier fabrique ses amphores. Si j’ai réussi ou pas c’est à vous de le dire. J’essaye seulement d’entourer de matière mes phantasmes ».
décédé a Madrid
Juin 2014